Le contexte girondin

Le contexte girondin

Une particularité de la Gironde est la diversité de ses milieux, offrant au chasseur  non seulement  de vastes espaces, mais aussi la possibilité de pratiquer la quasi totalité des modes de chasse.Ici, le chasseur, mais aussi bien sûr le cultivateur, le viticulteur, l'éleveur et le forestier, jouent un rôle décisif en matière de gestion et de conservation des espaces et des habitats de la faune sauvage.

A noter : deux caractéristiques essentielles et notoires de l'occupation du sol, d'une part la forêt de pins des Landes de Gascogne avec près de 300 000 ha, d'autres part le vignoble avec près de 150 000 ha, sur une surface départementale totale d'un million d'hectare.

Le paysage varie sensiblement d'Est en Ouest, la rive gauche de la Garonne dominée par la forêt de pins, la rive droite riche en zone agricole (viticulture) ; entre les deux la zone urbaine de Bordeaux.

La rive gauche est composée de grandes communes renfermant de vastes étendues chassables, la rive droite de petites communes avec souvent un micro parcellaire. Ces différences se retrouvent dans l'organisation et la gestion de la chasse, des territoires et du gibier. Le territoire girondin est donc marqué par une multitude de terroirs qui proposent diversité et richesse, tant paysagère que faunistique.

Ce tableau favorable est tempéré par le développement démographique du département, conséquence d'un climat atlantique doux, d'une qualité de vie reconnue, de l'attractivité exercée par la position centrale de l'agglomération bordelaise, mais aussi par le littoral océanique et, dans une moindre mesure, par la présence de deux grands fleuves et d'un estuaire.

Il en découle la création progressive d'une conurbation Arcachon-Bordeaux-Libourne-confins périgourdins, qui scinde le département sur l'axe Ouest-Est et s'ajoute à la coupure naturelle Gironde-Garonne sur l'axe Nord-Sud. Ce développement des activités humaines s'accompagne d'équipements structurants, routiers et ferroviaires, aux fortes conséquences sur le morcellement des territoires et sur les moeurs du grand gibier.

Ces évolutions ont entraîné la mise en oeuvre d'une politique tendant à la sanctuarisation des milieux les plus remarquables, dont les zones humides, au détriment d'une politique environnementale globale qui aurait la préférence des chasseurs.